Ce qui se cache derrière nos résistances à changer

Louise A Mercier
Ce qui se cache derrière nos résistances à changer
7:08
 

On dit souvent que les gens ont peur du changement.

Mais en réalité, on n’a pas peur de changer.
On a peur de ce qu’on va devoir laisser derrière.

Changer, ce n’est pas seulement adopter une nouvelle stratégie ou revoir son organisation.
C’est accepter que quelque chose qu’on a bâti, parfois avec amour, parfois avec acharnement, n’a plus sa place aujourd’hui.

Et ça, c’est rarement confortable.

La résistance, une forme de loyauté

Quand on résiste au changement, ce n’est pas toujours de la paresse ou du sabotage.
C’est souvent une forme de loyauté envers ce qu’on a été.

Tu sais, cette petite voix qui murmure :

« Tu ne peux pas tout lâcher après tout ce que tu as investi… »
« Tu vas décevoir des gens. »
« Et si tu regrettais ? »

Ces résistances ne viennent pas de la peur du futur, mais de l’attachement au passé.
Elles nous rappellent les versions de nous-mêmes qu’on a chéries, les liens qu’on a créés, et qu’on a peur de perdre.

Changer, c’est parfois accepter de trahir une ancienne version de soi, celle qui a fait du mieux qu’elle pouvait avec les moyens qu’elle avait.

Quand la réussite dérange : le changement vu par les autres

Il y a aussi des changements qu’on ne choisit pas.
Des changements collatéraux, qui arrivent sans qu’on les ait vus venir.

Je me souviens de la première maison qu’on a construite.
On avait vendu plusieurs immeubles à revenus pour se bâtir cette maison.
Un projet qui symbolisait des années de travail et de persévérance.
Cette maison-là représentait un peu plus notre réussite, notre parcours, notre évolution.

Mais ce que je n’avais pas prévu, c’est que cette réussite allait déranger.

Certaines personnes autour de nous sont devenues mal à l’aise.
Pas par jalousie, mais parce qu’elles pensaient devoir changer pour continuer à être nos amis.
Et peu à peu, elles se sont éloignées.
Sans tension, sans explication.
Simplement… parce que le chemin n’était plus le même.

Sur le moment, ça m’a bousculée.
Et puis j’ai compris : il y a des choses collatérales à la réussite qu’on ne prévoit pas.

Au fur et à mesure qu’on avance, on réalise que parfois, ce ne sont même plus nous qui faisons les choix, ce sont les autres qui les font pour nous.

Et les choses se font… toutes seules.

L’illusion du contrôle

Notre cerveau aime ce qu’il connaît.
Même quand ce qu’il connaît nous épuise, ça reste familier.

C’est pourquoi, avant chaque transformation, on tente souvent de tout comprendre, tout prévoir, tout sécuriser.
Mais le vrai changement n’est jamais entièrement rationnel.
Il comporte toujours une part de vide, un saut.

Et ce vide-là, il fait peur.
Parce qu’il ne se remplit pas avec des plans d’affaires ni des tableurs Excel.
Il se remplit avec de la confiance.

Confiance en soi.
Confiance en ce qu’on ne contrôle pas encore.

Derrière la résistance : un besoin non écouté

Chaque résistance est un message.
Quand tu sens que tu bloques, que tu procrastines, que tu tournes en rond… ce n’est pas un manque de motivation.
C’est souvent un besoin que tu ignores.

Un besoin de repos.
Un besoin de reconnaissance.
Un besoin d’authenticité.

Tant qu’il n’est pas entendu, le changement restera douloureux.
Mais dès que tu reconnais ce besoin, sans le juger, juste en l’accueillant, le mouvement se remet en marche.

La résistance, une étape du changement

On croit souvent qu’il faut « dépasser » la résistance.
Mais parfois, il suffit de l’écouter.

Elle te parle de ton rythme.
Elle te rappelle que tu ne peux pas grandir à la vitesse d’un algorithme.
Que ton évolution a besoin d’espace, de respiration, de sens.

Changer, ce n’est pas tout refaire.
C’est laisser de la place à ce qui veut émerger.

Avancer sans se brusquer

Quand tu sens que tu résistes, ne te force pas à aller plus vite.
Respire.
Observe.
Demande-toi :

« Qu’est-ce que j’ai peur de perdre ? »
« Qu’est-ce que je tente encore de protéger ? »

La clarté ne naît pas dans la vitesse.
Elle se dépose dans le silence.

Alors, plutôt que de lutter contre ta résistance,
fais-lui une place à la table.
Parce qu’elle porte en elle la clé de ton prochain passage.

Changer, un signe de croissance

Mais toute croissance passe d’abord par une tension.
Et c’est dans cette tension que se cachent tes plus belles vérités.

Pour aller plus loin

Si cet article résonne avec toi, je t’invite à relire le précédent :
👉 Choisir, c’est grandir

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